La manifestation de clôture du projet Interreg Grande Région Bridge s’est déroulée le 13 octobre 2022. L’occasion pour la HEPL et le CECOTEPE de présenter le travail effectué durant trois ans.
Ce projet visait à offrir aux étudiants la possibilité de suivre un cursus d'études dans plusieurs pays de la Grande Région. En effet, la phase pratique de leur alternance se déroule dans un pays frontalier de leur établissement d'enseignement supérieur.
Lors de la manifestation de clôture du projet Interreg Grande Région Bridge, une soixantaine de personnes se sont réunies à la Chambre de Commerce et d'Industrie de la Sarre dans l'après-midi du 13 octobre 2022. Plusieurs participants ont également assisté à distance à la réunion. La Haute École de la Province de Liège (HEPL), ainsi que le Centre de Coopération Technique et Pédagogique (CECOTEPE), le centre de recherche associé à la Haute École, y ont présenté le travail effectué durant ces trois années.
Le projet Bridge réunissait six partenaires opérationnels (les Universités des Sciences appliquées de Sarrebruck et de Trèves, la Haute École Robert Schuman, l'Université de Lorraine, la HEPL et l'Institut Supérieur de l'Entreprise et de ses Techniques à Metz) et sept partenaires stratégiques (l'Agence pour l'emploi de la Sarre, l'Université franco-allemande, les Chambres de commerce et d'industrie de la Sarre et de Trèves, Moovijob, la Région Grand-Est et l'Hénallux). Tous sont implantés au sein de la Grande Région, un espace de coopération qui rassemble différents territoires en Allemagne, en France, au Grand-Duché de Luxembourg et en Belgique.
Entre juillet 2020 et novembre 2022, des groupes de travail ont été organisés afin de maintenir et de promouvoir un échange de confiance entre les entreprises et les établissements d'enseignement supérieur partenaires. Un guide à destination des entreprises intéressées par le projet a été réalisé par le CECOTEPE en coopération avec les partenaires du projet. Ce guide explique certains programmes transfrontaliers et leur fonctionnement, ainsi que les démarches à effectuer par les entreprises, afin de permettre à ces dernières d'accueillir des jeunes suivant des études supérieures en alternance.
Il s'agissait également de présenter les résultats des travaux menés, mais aussi les bonnes pratiques et les enjeux de la formation et de l'emploi dans un contexte transfrontalier. Une table ronde sur le thème sur « l'internationalisation des études en alternance » a permis aux différents acteurs de prendre la parole, comme le professeur Dr. Eva Martha Eckkrammer, vice-présidente de l'Université franco-allemande, ou Daniel Becker, secrétaire général du Comité économique et social du Luxembourg. Les enjeux de demain sur la mobilité et la formation étaient au cœur du débat.
La sélection de programmes transfrontaliers d'études supérieures en alternance ou de formation continue a permis à quelques étudiants d'effectuer leur phase pratique dans une entreprise de la Grande Région, en passant une frontière proche de leur haute école/université. Ils ont ainsi acquis, en plus d'une expérience professionnelle, des compétences linguistiques et interculturelles.
Durant l'année académique 2021-2022 et celle en cours, une trentaine d'étudiants se sont inscrits dans ces programmes. Grâce au projet, une évaluation suivie d'un manuel de bonnes pratiques seront communiquées à la fin de l'année. Nous pouvons déjà affirmer que le modèle de l'alternance satisfait le monde du travail et que les établissements d'enseignement supérieur y voient les avantages que n'offre pas une formation initiale dite classique. Les compétences et l'apprentissage de connaissances pratiques y trouvent tout leur intérêt.